De la plancha à l’assiette, il n’y a qu’un pas ! C’est ce que nous allons essayer de démontrer avec des idées recettes conviviales au fil des saisons.

La cuisson à la plancha est bien plus qu’une tendance. En effet, on trouve désormais des planchas pour des cuissons à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison. Avec le barbecue, la plancha séduit de plus en plus les Français qui l’installent sans façon sur une terrasse, un jardin ou, rêve absolu, autour de la piscine sous les pins…

Nous avons concocté le thème « Magret Viva plancha » pour ce printemps si particulier que nous vivons avec des petits légumes primeurs et avons dédié notre recette aux mamans : le dimanche 7 juin, c’est leur fête !

Comment faire, comme nous le suggère cette jolie illustration ?

Se procurer une plancha, ainsi qu’un panier de primeurs composé d’asperges, de cébettes (sorte de petits oignons blancs), de fleurs comestibles et de petits pains aux herbes.

 

Les Magrets de canard à la plancha aux petites asperges vertes

 

Fête des mères, que savons-nous sur cette fête ?

Il y a mille et une façons de faire plaisir à maman ce jour-là : pour les petits, en étant très sages, pour les grands en oubliant un peu leurs écrans… et pour tous, les gestes et attentions qui la toucheront au plus profond de son cœur de mère !

Maintenant, passons en revue ce qui pourrait bien lui plaire : évidemment, les petites merveilles réalisées en ce moment à la maison, ou appris à l’école avec les moyens du bord… des fleurs à coup sûr… ou bien du « sent-bon », sans oublier ses gourmandises préférées… mais, ce qui la comblera de joie, c’est la table autour de laquelle la famille « déconfinée » sera réunie.

Pour cet évènement, les enfants ont souvent à cœur de dresser une jolie table, alors laissons-les laisser libre cours à leur imagination.

Toutes les fêtes ont une histoire, partons ensemble à la découverte de la Fête des Mères

À noter que toutes fêtes ayant une histoire, la fête des mères en a une bien évidement et nous allons essayer de la conter.

Fêter les mamans, c’est depuis quand ?

« Une Fête des Mères, des enfants, de la famille : voilà ce que je voudrais voir en France chaque printemps », disait l’Empereur Napoléon, après qu’on lui eût présenté une femme qui venait d’avoir son 24e enfant. Il n’eut pas le temps de réaliser son projet. Ce n’est que 140 ans plus tard que cette tendre fête a été officialisée.

Si l’idée de la fête des Mères est très ancienne – on en retrouve trace à Rome, au VIe siècle avant Jésus-Christ, et en Grèce aux alentours de l’an mil – il aura fallu attendre longtemps pour qu’elle soit officiellement légalisée et célébrée.

Plus tard, il a existé une coutume dite « du pain béni » que les enfants offraient à leur mère en gage d’amour et de reconnaissance, que la liturgie appelle « Dominica refectionia ».
Ce jour-là, les enfants les plus éloignés avaient à cœur de revenir prendre place au foyer familial.

En Wallonie, cette coutume a inspiré un dicton évocateur : « On revient de sept lieues à la ronde pour manger le pain bénit avec son père et sa mère ».

Telle que nous la connaissons, la fête des Mères doit son origine à une jeune Américaine, Anna Jarvis, institutrice à Grafton, en Virginie Occidentale.

Elle avait eu l’idée d’une telle fête au décès de sa mère, en 1906, et s’en ouvrit d’abord à Monsieur Reybum, Maire de Philadelphie. Puis auprès de tous ceux qui exerçaient une influence quelconque : gouverneurs, parlementaires, magistrats, présidentes de club féminins, etc.

Elle édita et diffusa à ses frais des tracts et des brochures, jusqu’au jour où deux sénateurs, Thomas Hefflin de l’Alabama et Morris Sheppard du Texas, présentèrent au Congrès une proposition de loi pour instituer dans tout le pays une fête des Mères.

Et, le 9 mai 1914, jour anniversaire de la mort de Mrs Jarvie, le Président Thomas Woodrow Wilson signa le décret créant le « Mother’s Day ».

Après la grande guerre de 1914-1918, la ville de Lyon (suivie rapidement par Nantes et Poitiers) célébra la première une Journée des Mères, avec la pensée d’honorer celles qui avaient perdu un ou plusieurs fils dans les tranchées.

En 1920, en France, l’instituteur et poète alsacien Camille Schneider fit célébrer la fête des Mères dans les écoles de l’Est. Après ses incessantes démarches, la Sous-Secrétaire d’État Oberkirch, grâce à un décret donna une existence légale à cette fête.

En 1941, l’idée est reprise, elle sera conservée à la Libération.

Le 24 mai 1950, la coutume régionale fut définitivement consacrée par une loi nationale. La fête des Mères est officiellement instituée.

Bonne dégustation, comme on dit en certains endroits où nous avons le plaisir de nous réunir : les restaurants !